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« On ne peut pas vivre sans musique, et je suis content de me dire que, peut-être, je vais être un acteur de ce milieu-là maintenant ! »
Aurélien VivosChanteur
Un parcours enrichissant
Que représente la musique pour toi ?
Aurélien Vivos : La musique pour moi, c’est super important. Ça m’a accompagné à des moments où je n’étais pas forcément bien. On ne peut pas vivre sans musique, et je suis content de me dire que peut-être je vais être un acteur de ce milieu-là maintenant !
Un registre musical que tu apprécies en particulier ?
Aurélien Vivos : Plus le temps passe et plus mon esprit s’ouvre à la musique. J’adore le hard rock, le métal. Ça part de là en fait ! J’adore la musique instrumentale, la musique de films, puis j’aime les chanteurs à voix aussi. À un moment donné, j’écoutais même du Black Metal (bon, plus maintenant quand même parce que ce n’est pas vocal du tout). Ça dépend des moments et de l’humeur aussi.
Comment as-tu intégré The Voice ?
Aurélien Vivos : J’étais magasinier vendeur dans un dépôt. Je vendais des tuyaux, de la plomberie, tout ça. Le chant et la musique j’ai toujours fait ça par passion, pour moi personnellement. On m’a repéré sur YouTube avec une vidéo qui avait 50 vues. Et voilà, c’est parti comme ça !
Comment s’est déroulée ton aventure ?
Aurélien Vivos : Ce qu’il s’est passé en fait, c’est qu’à chaque fois, je me disais que ça allait s’arrêter là… Donc j’ai profité de chaque instant en me disant à chaque fois : « Ça va s’arrêter donc profite. Tu auras des trucs à raconter ! » Il y a des sacrés moments de stress mais on est tellement bien entouré.e.s. Vraiment, je suis très très heureux d’avoir vécu cette expérience-là. Même si j’avais perdu, ça aurait été pareil !
Pourquoi avoir choisi la Team Zazie ?
Aurélien Vivos : J’espérais que Zazie se retourne parce que c’était mon premier choix déjà. J’ai un lien particulier avec elle. En 1998, par-là, quand on a gagné la Coupe du Monde, il y avait beaucoup de chansons de Zazie qui passaient à la radio à ce moment-là. Quand j’entends les sons de Zazie, de cette époque-là, j’ai des souvenirs super agréables qui reviennent. Et quand je l’ai rencontré (parce que des fois tu peux être déçu ! Tu rencontres la personne et puis c’est pas du tout ce que tu crois)… Non, Zazie, elle est exactement comme je le pensais. C’est un exemple à suivre, vraiment.
Ta prestation préférée ?
Aurélien Vivos : J’aurais dit avant « SOS d’un terrien en détresse » parce qu’il s’est passé quelque chose : C’est à partir de là qu’on m’a regardé différemment, que les gens se sont dit « Ah, il a une voix ». Après il y a eu « Caruso » parce que là, je jouais vraiment, je savais que là, c’était maintenant ou jamais.
Qu’as-tu ressenti en gagnant The Voice ?
Aurélien Vivos : À chaque fois que je gagnais, j’étais tellement heureux ! Mais à chaque fois, j’étais mal pour les autres parce que j’avais l’impression de me dire qu’ils sont tristes, puis après, je me suis dit : « Profite quand même ! Parce que c’est quand même cool. » J’ai eu plus d’émotions quand j’ai ré-entendu plutôt que sur le moment parce que tu vis tellement de trucs en même temps, c’est tout un tas d’émotions !
Tu vas bientôt jouer à l’Olympia…
Aurélien Vivos : Déjà, je gagne The Voice et deux jours après, on me sort ça… Je l’annonce à mes parents, ma mère elle pleure quoi. Et moi, encore une fois, il faut que j’arrive à me sentir légitime en tant que chanteur maintenant, pas en tant que candidat de The Voice… J’étais toujours magasinier il y a quelque temps donc… C’est effrayant parce que je me dis qu’il y a des gens qui rêveraient de le faire. Je veux être à la hauteur du nom de la salle.
Que peut-on attendre de ton spectacle ?
Aurélien Vivos : Ce qui est important, c’est de vite remercier les gens qui m’ont soutenu dans The Voice. On a monté ce spectacle où je vous raconte un peu mon parcours, qui s’appelle « De l’ombre à la lumière ». Il y a la musique classique, il y a de la variété française avec un medley qui est super chouette, il y a un pôle rock… Je vous raconte ma vie à travers ces chansons-là, en attendant d’avoir mes chansons à moi. Je pense que d’ici l’Olympia, il y en aura deux ou trois.
Quels sont tes futurs projets ?
Aurélien Vivos : Il y a ce spectacle, donc maintenant, ça y est, il est écrit, il faut le peaufiner, il faut travailler, mais déjà, c’est bon. Après, il y a « 500 Voix pour Queen », l’ide de réarranger les chansons de Queen, c’est ça que j’adore ! Ce n’est pas un tribute. Il y a beaucoup de cordes, il y a les musiciens dessus, c’est super puissant. Ça va être incroyable ! Et l’album que je veux vraiment peaufiner, je ne veux pas me tromper, je veux faire les bons titres, je veux essayer de trouver l’équilibre entre ce que j’aime et ce que les gens attendent de moi… Et en même temps, il y aussi, et c’est le plus important, c’est celui que je mets en haut, c’est ma femme, mes enfants, ma famille : si ça, ça reste bien, tout le reste ça va marcher, mais le plus important il est là, toujours !
Quelles sont tes inspirations ?
Aurélien Vivos : Il y en a beaucoup… Metallica, Marilyn Manson, bien-sûr Florent Pagny parce que ce mec là quand on connaît son histoire c’était très mal parti, wow, un exemple !
Le duo de tes rêves ?
Aurélien Vivos : Là, comme ça, j’aimerais bien Axel Bauer, j’aime beaucoup.
Zazie ! Bon, ça je l’ai fait mais comme elle a fait avec Vianney, un truc original.
Mais aussi par exemple, un rêve absolu, je ne sais pas pourquoi mais j’ose, j’ose rêver maintenant… Mais pourquoi pas Lady Gaga ?
L’artiste en boucle dans ta playlist ?
Aurélien Vivos : On est parti en vacances en famille et dans la voiture on a mis Ycare. C’est incroyable parce que j’ai pris une claque ! C’est étonnant car ce n’est pas forcément le genre de musique que je vais accrocher à la base mais j’ai trouvé ça excellent ! Donc, en ce moment, j’écoute Ycare.