L'interview de David Hardit : " Aller au bout des choses, se battre, être passionné.e.s."

David Hardit : Je n’avais pas de rêves, mais par contre, j’en ai fait beaucoup. Avant d’être producteur de spectacles, j’étais professeur des écoles, instit’, et j’ai vite changé !

David Hardit : Oula ! Une anecdote… Moi on m’a dit : « De toute façon, si tu ne travailles pas avec nous, ton fils va être orphelin. » Il y a plein de choses comme ça. Ce sont des anecdotes qui ne sont pas joyeuses, mais ce sont des choses qui arrivent. Il faut vraiment creuser son sillon.

David Hardit : C’est que du cœur. Je travaille avec Roberto Alagna, avec Vincent Niclo, aussi avec Hugues Aufray, Aurélien Vivos, Booder. Ce sont des gens qui me correspondent. Moi, si on me demande, de m’occuper de Maître Gims, je vais dire non : pas parce que ce n’est pas bien, parce que ce n’est pas ma culture, et je travaille d’abord pour ça.

David Hardit : Celui qui va dérouler maintenant, cette année : 500 Voix pour Queen. On demande aux choristes de s’inscrire pour participer à une aventure autour de Queen dans tous les Zéniths. J’ai un SDF à Lille qui s’est inscrit à travers une copine à lui. Il a vu l’annonce dans un journal qu’il a trouvé au sol. On a aussi une dame de 92 ans qui s’est inscrite et elle m'a dit : « Vous allez réaliser un rêve. J’ai toujours voulu chanter sur une scène et à 92 ans, vous m’offrez le Zénith de Toulouse. » En fait, moi je travaille pour ça, pour ces rencontres humaines.

David Hardit : C’est beaucoup, beaucoup de travail. Au-delà, des choristes faut trouver les solistes. La voix, je l’ai, avec Aurélien Vivos. Cécilia Pascal, c’est mon personnage torturé. Jade, c’est mon feu follet, elle arrive d’Italie. Quand on les additionne, c’est exactement le profil de Freddie Mercury. Et puis après, il m’a fallu des chefs de chœur costauds. Parce qu’ils doivent parcourir toute la France, recruter les choristes. Et surtout, pour certains, leur apprendre à chanter.

David Hardit : J’ai été longtemps anxieux. Maintenant, je ne le suis plus du tout. Le public est au rendez-vous et les choristes sont au rendez-vous. Je pense déjà à 2025. Ce sera « 500 voix pour les plus belles chansons françaises. »

David Hardit : Il n’y en a pas ! Il faut juste avoir envie ! À Aix en Provence, on a découvert une pépite. Je crois même qu’on va lui faire chanter une chanson en solo. Je ne savais pas qu’il y avait autant de gens qui chantaient en France. C’est incroyable !

David Hardit : Déjà, c’est que des tubes. C’est chanté de 7 à 77 ans, et c’est surtout chanté partout dans le monde. Je ne voulais pas démarrer avec Johnny Hallyday ou Jean-Jacques Goldman. Je voulais démarrer par quelque chose qui est différent pour des choristes.

David Hardit : C’est un bébé ! J’ai créé ce bébé il y a 14 ans. Je l’ai monté de toutes pièces, donc, c’est une deuxième famille le monde du spectacle.

David Hardit : En humour : j’ai un coup de cœur pour Booder. En chanson : Pierre de Maere, j’adore !

David Hardit : Juste un truc, et ça, ça vaut aussi pour les chanteurs. Croire en soi ! Aller au bout des choses, se battre, être passionné.e.s. Faites ce métier parce que vous êtes fait.e.s pour et allez au bout ! Le reste suivra !