Menu
Interview de Noémie Colardeau, metteur en scène
Quelle est la genèse du projet ?
Noémie Colardeau : Le projet date de l’année dernière, à la demande de Pieryk qui m’a dit : ok, tu prends tous les premiers années et tu me proposes une créa en hommage au cinéma et au tango. C’était la seule consigne, j’avais carte blanche sur le thème. Ma première réflexion a été de trouver un lien entre ces deux mondes, et le plus logique pour moi fut l’amour. Le tango c’est la danse de l’amour et de la passion, et on parle bien souvent d’amour au cinéma. C’était décidé, je parlerai d’une histoire d’amour, d’une comédie romantique, de rêves cinématographiques, avec des chorégraphies uniquement en tango. C’était ma première création ! Je voulais qu’elle soit comme un film qu’on a envie de voir et revoir.
As-tu été accompagnée dans l’écriture, le chant et la danse ?
Noémie Colardeau : J’ai écrit seule, avec bien sûr quelques regards extérieurs. Les idées et impros des étudiants ont été précieuses dans le processus d’écriture, je les ai mises en forme, puis en mots. Et pour coller parfaitement au thème, j’ai intégré 45 répliques de film dans le récit.
Les chorégraphies sont de moi, et j’ai été accompagnée par Arthur Goux, pianiste et professeur en théorie musicale à l’ASTA, qui a fait travailler les étudiants sur l’harmonisation des musiques choisies.
Comment s’est passée la reprise du spectacle ?
Noémie Colardeau : Effectivement ça été joué en juin dernier. En tant que porteur du projet c’est très agréable de reprendre un spectacle car tout grandit ! Aujourd’hui ce sont les deuxièmes années, ils ont tous un an d’expérience donc on a pu aller plus loin, faire évoluer le spectacle et atteindre les paliers que je m’étais fixé au début du projet. Je suis très fière d’eux et de tout ce travail fait ensemble !
Les 3 dates ont affiché complet, quels ont été les retours en sortie de salle ?
Noémie Colardeau : On m’a dit : chamboulant, magique, émouvant, beau... Quel bonheur d'entendre tout ça ! Une remarque que j’ai également retenue était que tous ne formaient qu’un seul et même groupe et qu’il était impossible de différencier les deux promos, qu’elle soit Théâtre ou Comédie Musicale.